Géographie
Le Beaujolais est une AOC existante depuis 1937. Elle s’étend du sud de Mâcon jusqu’au nord de Lyon, sur près de 14.500 hectares. 12 AOC existent : beaujolais et beaujolais villages, ainsi que les 10 crus du beaujolais (Brouilly, Chénas, Chiroubles, Côte de Brouilly, Fleurie, Juliénas, Morgon, Moulin-à-vent, Régnié, Saint-Amour).
Chaque année, un évènement marque la région, le troisième jeudi de novembre, avec l’arrivée du beaujolais nouveau (vin jeune produit dans l’année).
Le beaujolais est issu d’un cépage unique : le gamay. La vinification beaujolaise traditionnelle est réalisée à partir de raisins mûrs, intacts et non égrappés. Cela donne des arômes dits de vinification : bonbon et banane pour les primeurs.
Appelation
Le vignoble possède deux appellations d’origine contrôlée régionales et dix communales.
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Beaujolais
Au sein du vignoble, l’AOC beaujolais est la plus vaste. Elle comprend tout le vignoble. La majeure partie de la production de cette appellation est commercialisée en primeur sous le nom de beaujolais nouveau. -
Beaujolais-villages
Vue aérienne du vignoble du Beaujolais. On perçoit bien la monoculture de la vigne sur des coteaux. La partie centrale et la frange nord du vignoble est éligible à l’AOC beaujolais-villages ; sa zone la plus vaste est située entre les vallées de deux rivières, le Nizerand et l’Ardières. Le beaujolais-villages est produit sur 38 communes et représente 25 % de la production beaujolaise : autour de 300 000 hl. Une partie de la production est commercialisée en primeur sous le nom de beaujolais-villages nouveau. -
Appellations communales
Dix appellations communales ou locales, appelées « crus du Beaujolais », existent. Il s’agit du brouilly, du chénas, du chiroubles, du côte-de-brouilly, du fleurie, du juliénas, du morgon, du moulin-à-vent, du régnié et du saint-amour. Tous ces crus peuvent être commercialisés sous l’appellation : bourgogne gamay.
La route des beaujolais
Du sud de Mâcon aux portes de Lyon, le vignoble du beaujolais occupe les coteaux entre les monts boisés du beaujolais, avant poste du massif central, et la plaine de la Saône, domaine de la grande culture.
Si le cépage gamay règne partout, la région offre deux visages différents selon la géologie : au sol du Villefranche-sur-Saône, le soubassement calcaire dessine « le pays des Pierres Dorées » ; au nord, c’est le beaujolais des crus, sillonné par cet itinéraire. Ici, les terrains cristallins, granitiques ou schisteux, marque l’habitat comme les vins. Les sols sont gris ou rosés, les vins aussi aimables mais plus profonds que ceux du sud.
Les millésimes
Ces informations sont uniquement données à titre indicatif et permettent d’apprécier les années entre elles. Cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas de différences dans les vins issus d’années notées de façon similaire. Chaque millésime reste bien entendu différent mais à travers ces barèmes, on peut déceler les années dites pluvieuses ou solaires, les années à faible rendement :
- 2007 a été difficile à maitriser
- 2008 prometteur
- 2009 excellent
- 2010 très grand
- 2011 très grand
- 2012 très bon
- 2013 bon
- 2014 grand
- 2015 grand
- 2016 grand
- 2017 grand
- 2018 très grand
Les cépages
Le gamay est le cépage roi du beaujolais. Ce cépage noir à jus blanc abondant occupe 98 % du vignobles. Les terroirs très variés du beaujolais (calcaires, schisteux, magmatiques ou granitiques) permet, à partir du gamay, l’élaboration d’une grande palette de vins aux couleurs des arômes différents. On trouve ainsi des vins léger au sud et les crus complexes, subtiles et de moyenne garde, tels que le morgon ou moulin-à-vent, plus au nord. L’autre cépages présent, chardonnay, entre dans l’élaboration de vin blanc confidentiel.